Témoignage de Naïma El Mestaoui, référente d'un dispositif de médiation à l'école
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Naima El Mestaoui et j’ai 44 ans. Après une première expérience en animation dans un centre de loisirs, j’ai travaillé en tant que responsable pédagogique d’une association sportive de quartier pendant 5 ans, j’ai aussi en pris en charge des enfants handicapés en tant qu’auxiliaire de vie. Après mon diplôme de Technicien Médiation Service j’ai poursuivi mon parcours en tant que médiatrice sociale dans le secteur associatif. J’ai été également Formatrice Agent de Médiation Information Service avant d’intégrer l’association OPTIMA en tant que Médiatrice à l’école puis, aujourd’hui, référente du dispositif de médiation à l’école en Île-de-France.
Quel est/était votre rôle au sein du site scolaire ?
Mon rôle au sein du site scolaire était d’apaiser les tensions et de contribuer à la gestion des situations conflictuelles entre élèves ou entre l’établissement et les familles et de contribuer au repérage, à l’écoute et à l’accompagnement des élèves en difficultés. J'étais également en charge de la mise en place d’actions de sensibilisation et de la prise de contact avec les différents interlocuteurs du territoires et les enseignants pour travailler sur les difficultés des élèves.
Quels enjeux percevez-vous pour cette nouvelle année ?
Les enjeux que je perçois pour cette nouvelle année sont les suivants :
- Contribuer à la consolidation des liens Ecole-Familles-quartier.
- Rétablir le lien entre les élèves et l’école afin de diminuer le décrochage scolaire.
- Travailler dans un climat serein pour réussir.
- Participer à assurer un sentiment de sécurité, et garantir à chacun qu'il ne risque rien lorsqu'il va à l'école.
Cela comprend un travail de présence dans l'établissement, la mise en place de règles de vie, la prévention et le traitement des violences, du harcèlement et surtout du cyberharcèlement.
Quel projet pourriez-vous envisager de mettre en place pour y répondre et pour aider les médiateurs à y répondre ?
Certains projets doivent voir le jour cette année comme le projet PRIMAVERA visant à prévenir les conduites à risque ou le « Café des parents », si la situation sanitaire le permet… J’aimerais que les parents puissent être des acteurs des projets proposés en s’impliquant dans la vie de l’établissement.
Idéalement, qu’attendez-vous pour cette nouvelle année 2022 ?
J’attends que l’on puisse développer des partenariats avec les structures ou associations destinées aux jeunes, promouvoir l’égalité des chances des jeunes dans notre société et finaliser un projet lancé pour lutter contre les rixes. Enfin, j’aimerais que les jeunes d’aujourd’hui redeviennent « témérairement optimiste ».